CHAOUKI-LI-QACENTINA

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(emission Carnet 01/1985) CASBAH D’ALGER

Emission

Carnet 01/1985

CARACTERISTIQUES

Dessinateur: SID AHMED BENTOUNES

Valeur faciale: 5,00 DA (1 TP à 0,20. 3 TP à 0,80 et 1 TP à 2,40 DA)

Format: 18mm x 21,5mm

Dentelure: 12 ¾ x 13 ½   

Imprimeur: Courvoisier.

Procédé d'impression: Héliogravure.

Document philatélique: 05 Timbres à : 1 TP à 0,20. 3 TP à 0,80 et 1 TP à 2,40 DA avec oblitération 1er jour illustrée.

Vente 1er jour: Les Jeudi 30 et Vendredi 31 Mai 1985 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA - ORAN.

Vente générale: Le Samedi 01 Juin 1985 dans tous les bureaux de poste.

N° Y&T: C838a

N° AP : 512a

 

CASBAH D’ALGER

Haut lieu d’histoire et de civilisation, la Casbah d’Alger a été et demeure des siècles après son édification le symbole concret d’une  harmonie entre un art architectural, un mode de vie et les valeurs musulmanes.  Fondée durant la deuxième moitié du Xe siècle par Bologhine Ibn Ziri, Alger était appelée El Djazaïr en raison des îlots qui se trouvaient au large et qui, reliés à la terre ferme, forment aujourd’hui la jetée de  l’Amirauté. 

Au milieu du XVIIe siècle, cent mille habitants vivaient dans cette cité  composée de plusieurs quartiers.  Chaque quartier avait son souk, sa mosquée, ses fontaines, ses palais et ses demeures très fonctionnelles et adaptées aux mœurs locales et au climat méditerranéen. 

De très belles mosquées telles que Djamaâ Djedid, Djamaâ El Kebir,  Sidi Abderrahmane quadrillaient la ville, attestant ainsi de l’attachement  aux valeurs islamiques. Lieu de résidence et centre industriel, la Casbah était organisée en quartiers relativement autonomes et spécialisés dans la production  de biens et services nécessaires à la vie quotidienne des habitants. Chaque corporation de métier était placée sous le patronage d’un saint dont elle célébrait la fête par des réjouissances communes. 

Ce cadre et cette organisation de vie sociale conféraient à la Casbah  une unité du tissu humain en symbiose avec les pratiques économiques, religieuses et culturelles de la population. Rues piétonnières, galeries intérieures, éclairement des maisons et lieux publics s’imbriquent de manière cohérente et agréable sans  heurter l’homme dans cette cité où l’art et la religion constituent les charpentes de la société. Durant la guerre de libération, son architecture, sa structure  physique, l’attachement historique de ses fils à la liberté et à l’éthique musulmane firent de la Casbah un haut lieu de lutte et de  résistance farouche aux forces coloniales. 

Organisation politique, mobilisation des masses, ravitaillement, fabrication de bombes, acheminement d’armes, caches secrètes, impression de tracts et bien d’autres actions révolutionnaires avaient pour siège la Casbah d’Alger.

Face à cette citadelle imprenable et à son organisation matérielle  et humaine, les forces d’occupation essuyèrent des revers cinglants. 

Aujourd’hui patrimoine historique national, la Casbah fait l’objet  d’études et de programmes importants de restructuration et d’aménagement pour sa sauvegarde de l’usure du temps. Rénovation de son tissu urbain, réfection des demeures et des sites  historiques et culturels sont actuellement menées au profit de la  Casbah par les autorités publiques. 

Ce vaste plan permettra de sauvegarder ce patrimoine d’une  richesse culturelle et historique inestimable et de valoriser ce témoignage probant du génie propre au peuple algérien.

Téléchargement de la notice 

P.T.T

Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA

 

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21/11/2013
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