CHAOUKI-LI-QACENTINA

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Alger à travers le timbre-poste

El Bahdja dans toute sa splendeur


Alger la Blanche, par ses vestiges, ses monuments historiques et ses beaux sites touristiques, est la ville algérienne la plus présente sur les timbres-poste depuis l’indépendance.

Tous les symboles de la première ville algérienne sont présents dans l’histoire philatélique du pays. C’est le monument du Bardo, devenu Musée national, qui sera le premier site illustré dans un timbre dessiné par Ali Ali Khodja, émis le 25 février 1967. S’ensuivra une longue série panoramique, une sorte de guide touristique illustrant la ville dans toute sa splendeur sur 52 timbres, répartis sur 33 émissions. Un record qui ne sera jamais égalé.

On ne peut évoquer Alger sans parler de sa Casbah, lieu historique et mythique qui sera le thème de trois émissions, dont la première fait partie de la série de la Poste aérienne, dessinée par Ismail Samsom, émise le 12 juin 1971, suivie de celle parue le 30 mai 1985, sur dessin de Sid Ahmed Bentounes, avant l’émission le 22 avril 1998 de trois timbres illustrés par Bentounes, commémorant la classification de La Casbah patrimoine mondial de l’Unesco.

On ne quitte pas La Casbah sans révéler les deux belles séries de fontaines, dont la première, émise en 1984, a été l’œuvre de Mohamed Temmam, illustrant les fontaines de l’Amirauté, Bologhine et Sidi Mohamed Cherif, alors que la seconde, dessinée par Ali Kerbouche, parue en 2008, était consacrée aux fontaines de Bir Chebana, Sidi Abdallah, Bir Djebah et la Grande Rue. Les belles maisons de cette partie emblématique de la ville seront le thème de deux émissions d’Ali Kerbouche.

Dans la première, émise en 1986, se trouvent illustrées Dar Aziza, Dar El Hamra et Dar Mustapha Pacha. La seconde, parue en 1996, est consacrée à Dar Hassan Pacha, Dar Kh’daouedj, Dar Abdeltif et le Palais des Raïs. Connue aussi sous le nom d’«El Mahroussa», Alger, qui a vu la célébration de son millénaire sur un timbre dessiné par Temmam, émis le 22/2/1973, compte d’innombrables sites et lieux historiques et architecturaux illustrés sur timbres-poste. On citera la fameuse Grande- Poste, sujet d’un timbre émis le 23 janvier 1971, et la mosquée Ketchaoua, illustrée par Bachir Yelles sur figurine parue le 26 juin 1971.

Sur la longue liste de ces vestiges, portés sur la fameuse série de l’Algérie avant 1830, l’on retrouve également Djamaâ djedid et le Jardin du bey (13 mai 1982), Sidi Abderrahmane (26 janvier 1984), La Vallée Mustapha et Bab Azzoun (19 juillet 1984), L’Amirauté et l’Aqueduc d’Alger (18 octobre 1984). Les forts historiques (bordjs) de la ville n’ont pas été en reste, on les retrouve dans trois émissions réalisées par Kerbouche : Bordj El Manar et Bordj Matifou en 2005, Bordj Moulay Hassan (Fort l’Empereur) en 2010 et Bordj El Kiffan en 2015.

Outre les timbres consacrés à la médersa Thaâlibia en 2005, le jardin d’Essai du Hamma en 2007, le TNA en 2007, la gare ferroviaire en 2008, Alger, élue Capitale de la culture arabe en 2007, a fêté le centenaire de l’université centrale en 2009, illustré sur un timbre dessiné par Kamreddine Krim. Parmi les infrastructures dont la ville a bénéficié après l’indépendance, l’on trouve l’université Houari Boumediène, sujet d’un timbre émis en 1987, la nouvelle aérogare, illustrée sur un timbre de 2006 et le métro dessiné sur une figurine parue en 2011.

Pour l’histoire, sept dessinateurs ont laissé leur empreinte dans cette passionnante série consacrée à Alger. Il s’agit par ordre chronologique d’Ali Khodja, Ismaïl Samsom, Bachir Yelles, Mohamed Temmam, Sid-Ahmed Bentounes, Kamreddine Krim et Ali Kerbouche. Les trois derniers étant les plus prolifiques.

Par/Arslan Selmane

El Watan



31/12/2015
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