CHAOUKI-LI-QACENTINA

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(emission 01/1987) ŒUVRES D’ART DES MUSEES NATIONAUX

Emission

01/1987

CARACTERISTIQUES

Dessinateur: M’HAMED ISSIAKHEM

Valeur faciale: 2,00 et 5,00 DA

Format: 31,4mm x 38,1mm 

Dentelure: 11 ½ x 11 ¾  

Imprimeur: Courvoisier.

Procédé d'impression: Héliogravure

Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 8,00 DA avec oblitération 1er jour.

Vente 1er jour: Les Jeudi 29 et Vendredi 30 Janvier 1987 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA ET ORAN.

Vente générale: Le Samedi 31 Janvier 1987 dans tous les bureaux de poste.

N° Y&T: 886-887

N° AP : 558-559

 

 

 



ŒUVRES D’ART DES MUSEES NATIONAUX

M’hamed Issiakhem est né en juin 1928 près d’Azeffoun, en Grande  Kabylie. Il passe sa première enfance à Relizane et en 1943, encore  enfant, il est amputé du bras gauche à la suite de la manipulation accidentelle d’une grenade.

Ce drame, au cours duquel il perd trois  membres de sa famille, retentira de longues années plus tard et  décidera indirectement de son avenir. 

A partir de 1947, il suit les cours de la Société des beaux-arts d’Alger  puis, jusqu’en1951, ceux de l’Ecole des beaux-arts d’Alger en compagnie  de Mesli et Louaïl. De 1951 à 1953, se situe ce que l’on peut appeler la période parisienne d’Issiakhem. Il fréquente, au cours de ces années, l’atelier de Legueult.

Il est alors attiré par l’art brut et Jean Dubuffet, mais aussi par l’art abstrait. Le paysage conservé  au Musée national des beaux-arts témoigne de ce penchant. 

L’expérience plastique acquise durant cette période demeurera primordiale.  En 1962, il obtient une bourse pour la Casa Vélasquez de Madrid,  mais il choisit de revenir en Algérie. Dès 1963, il commence sa  carrière nationale et internationale et participe à toutes les grandes  expositions d’art algérien à l’étranger et à la vie artistique de notre  pays.

Membre fondateur de l’Union nationale des arts plastiques, il  exerce en tant que dessinateur de presse et réalise des billets de banque,  des affiches, ainsi que des timbres-poste. En 1973, il obtient  la médaille d’or de la Foire internationale d’Alger et en 1980, il  reçoit le premier Simba d’or de Rome, distinction de l’Unesco pour l’art africain. En 1982 et 1984, M’hamed Issiakhem organise deux  rétrospectives de son œuvre. Il meurt en décembre 1985 à la suite  d’une longue maladie. 

Tout au long de sa carrière, M’hamed Issiakhem exprime en priorité la douleur et la souffrance des êtres humains. Son œuvre tout  entière témoigne du regard critique, parfois chargé d’une certaine  aigreur, qu’il jette sur la condition humaine. Cette lucidité sera entretenue par sa douleur personnelle qu’il projettera jusque dans  ses dernières œuvres.

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P.T.T

Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA

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16/08/2013
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