CHAOUKI-LI-QACENTINA

Nous avons pris la décision de délocaliser les casiers vers d’autres assiettes en veillant à laisser près de deux hectares d’espace entre l’enceinte de la décharge et la grotte», déclare Mlle Beririche, directrice de l’environnement lors d’un entretien qu’elle a bien voulu nous accorder. Elle insistera pour révéler que les espaces défrichés auparavant vont toutes être reboisés. «Nous avons tenu une réunion à Tamalous en présence des autorités locales, ainsi que des représentants de la société civile et des moudjahidine de la région.

Nous avons écouté leurs doléances et on les a rassurés. Aujourd’hui, et comme le stipule la loi algérienne, c’est à la direction de la culture que revient le dossier de cette grotte et c’est à ces services de décider des suites à réserver à ce patrimoine», poursuit-elle. Revenant par la suite au projet de la décharge intercommunale, le directrice de l’environnement précisera que c’est un établissement contrôlé et obéissant à toutes les conditions de sécurité et de respect de l’environnement. «C’est une décharge qui permettra d’en finir avec les décharges sauvages qui enlaidissent, depuis des décennies le paysage de Tamalous, de Sidi Mezghiche et d’Oum Toub. En plus elle servira d’opportunité d’emploi pour cette région», conclut-elle.