CHAOUKI-LI-QACENTINA

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(emission 09/2008) L'HYMNE NATIONALE ALGERIE

Emission

N° 09/2008

CARACTERISTIQUES

Dessin : ALI KERBOUCHE                           

Prix facial : 15,00 et 30,00 DA

Format : 40mm x 30mm

Dentelure : 14

Imprimeur : Imprimeur de la Banque d'Algérie

Procédé d'impression : Offset

Document philatélique : Une enveloppe 1er jour 7,00 DA affranchie 22,00 DA avec oblitération 1er jour illustrée

Vent 1er jour : Les Jeudi 03 et Vendredi 04 Juillet 2008 dans les 48 Recettes Principales des postes situées aux chefs lieux de wilaya et les recettes principales d’Alger 1er novembre, Hussein-dey, Ben-aknoun, Chéraga et Rouïba.

Vent générale : Le Dimanche 06 Juillet 2008 dans tous les bureaux de poste.

N° Y&T: 1505

N° AP :

 

L'HYMNE NATIONALE ALGERIEN

L'éminent poète algérien « Moufdi Zakaria » a versifié le poème « Kassamen », « le serment », durant l'été 1955, suite à un appel lancé par le commandement de la Révolution Algérienne qui jugeait nécessaire d'élaborer un chant révolutionnaire enthousiaste susceptible d'impulser le peuple et d'anéantir en lui le sentiment d'abattement et de défection.
 Cependant, le commandement de la Révolution a recommandé le respect de trois points essentiels dans la composition de l'hymne en question :
 - Qu'il soit un appel au peuple à joindre les rangs de la Révolution sous la direction du Front de Libération Nationale.
 - Qu'il condamne le colonisateur oppressif, en l'occurrence, la France.
 - Qu'il ne doit pas glorifier une personne, quelque soit son passé ou son présent militant.
 Le texte « Kassamen » était en concordance avec les recommandations précitées, élaboré en cinq partitions en fonction des cinq piliers de l'Islam, il fut distinct de par la force de son inspiration que par son éloge artistique.
 Après approbation, le commandement de la Révolution chargea « Moufdi Zakaria » de trouver la musique appropriée pour l'hymne national officiel.
 Un premier contact a été établi avec le comédien algérien militant « Mohamed Touri » qui était le premier compositeur. L'enregistrement s'est déroulé à (la Maison du poète) sise à Kouba (Alger) en présence d'un groupe d'animateurs de la radio de l'époque. Etant donné la difficulté de son interprétation, la mélodie n'a pas été concluante.
C'est ainsi que le parolier de « Kassamen » se rendit en Tunisie pour solliciter le professeur (Mohamed triki) qui présenta une nouvelle partition de l'hymne et l'enregistra au siège de la radio tunisienne. Cette partition a servi comme générique consacré à l'émission « Sawt el Djazair ». Toutefois, elle n'a pas été approuvée par le commandement de la révolution.
Un dernier contact établi avec le fameux musicien « Mohamed Fawzi » par le biais de la radio égyptienne « Sawt El Arab », a permis de finaliser une interprétation musicale au poème « Kassamen». Cette mélodie réunissant tous les critères, entre autres le style spécifique, les rythmes et les percutions fut acceptée par le Commandement de la Révolution. Ainsi, « Kassamen» a été considéré comme chant officiel de la Révolution Algérienne.
Au lendemain de l'indépendance, « Kassamen» est décrété l'hymne national officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire, en vertu de la loi n°06/86 du mois de Mars 1986.

A.P

Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA

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27/12/2009
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