CHAOUKI-LI-QACENTINA

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(emission 06/1998) SAUVEGARDE DE LA CASBAH D’ALGER

Emission

06/1998

CARACTERISTIQUES

Dessinateur: SID AHMED BENTOUNES

Valeur faciale: 5,00 – 10,00 et 24,00  DA

Format: 25mm x 35mm et 35mm x 25mm 

Dentelure: 14

Imprimeur: Imprimerie de la Banque d'Algérie.

Procédé d'impression: Offset

Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 2,00 DA affranchie à 41,00 DA avec oblitération 1er jour.

Vente 1er jour: les Mercredi 22 et Jeudi 23 Avril 1998 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA ET ORAN.

Vente générale: Le Samedi 25 Avril 1998 dans tous les bureaux de poste.

N° : 1164-1165-1166

 

 

 

 

SAUVEGARDE DE LA CASBAH D’ALGER

Haut lieu d'Histoire et de civilisation, la Casbah aura été et demeure après des siècles le symbole concret d'une harmonie entre un art architectural, un mode de vie et des valeurs musulmanes.

Fondée durant la deuxième moitié du Xème siècle par BOLOGHINE IBNOU ZIRI, Alger était appelée EL-DJAZAIR en raison des îlots qui se trouvaient au large et qui, reliés à la terre ferme, forment aujourd'hui la jetée de l'Amirauté.

Au milieu du XVIIème siècle, cent mille habitants vivaient dans cette cité composée de plusieurs quartiers. Chaque quartier avait son souk, sa mosquée, ses fontaines, ses palais et ses demeures très fonctionnelles et adaptées aux mœurs et au climat méditerranéen.

De très belles mosquées quadrillaient la ville, telles que Djamaa El Djadid, Djamaa El Kebir, Sidi Abderrahmane, attestant là l'attachement aux valeurs islamiques.

Lieu de résidence et centre d'activités, la Casbah était organisée en quartiers relativement autonomes et spécialisés dans la production de biens et de services nécessaires à la vie quotidienne des habitants. Chaque corporation de métier était placée sous le patronage d'un saint dont elle célébrait la fête par des réjouissances communes.

Ce cadre et cette organisation de vie sociale conféraient à la Casbah une unité du tissu humain en symbiose avec les pratiques économiques, religieuses et culturelles de la population.

Routes piétonnières, lieux publics, galeries intérieures, éclairement des maisons et terrasses s'imbriquent de manière cohérente et agréable sans heurter l'homme dans cette cité où l'art et la religion constituaient les charpentes de la société.

Durant la guerre de libération nationale, son architecture, sa structure physique, l'attachement historique de ses fils à la liberté et l'éthique musulmane firent de la Casbah un haut lieu de lutte et de résistance. Face à cette citadelle imprenable et son organisation matérielle et humaine, les forces colonialistes essuyèrent des revers cinglants.

Classée comme patrimoine universel par l'UNESCO en 1991, la Casbah fait l'objet d'études et de programmes importants de restructuration et d'aménagement pour la sauvegarder de l'usure du temps et des dégradations. Rénovation de son tissu urbain, réfection de ses demeures et sites historiques et culturels sont actuellement menés au profit de la Casbah par les autorités publiques avec le dynamisme d'associations représentatives de la société civile.

Ce vaste plan permettra de sauvegarder ce patrimoine d'une richesse culturelle et historique inestimable et de valoriser ce témoignage probant du génie propre au peuple algérien.


P.T.T

Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA

 

 

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28/12/2012
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