CHAOUKI-LI-QACENTINA

CHAOUKI-LI-QACENTINA

(emission 03/1998) ARCHIVES NATIONALES

Emission

03/1998

CARACTERISTIQUES

Dessinateur: BOUAALAM  KERBOUCHE

Valeur faciale: 5,00  DA

Format: 35mm x 25mm 

Dentelure: 14

Imprimeur: Imprimerie de la Banque d'Algérie.

Procédé d'impression: Offset

Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 2,00 DA affranchie à 07,00 DA avec oblitération 1er jour.

Vente 1er jour: les Lundi 16 et Mardi 17 Février 1998 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA ET ORAN.

Vente générale: Le Mercredi 10 Février 1998 dans tous les bureaux de poste.

N° : 1161

 

 

 

ARCHIVES NATIONALES

Les archives algériennes les plus anciennes datent de la période ottomane du 16ème siècle au début du 19ème siècle.

Elles sont aujourd'hui conservées en majeure partie au Centre des Archives Nationales à Alger, et représentent une part importante de notre patrimoine archivistique, diminué malheureusement de la quasi-totalité des fonds constitués durant l'occupation coloniale, de 1830 à 1962, année ou l'Algérie recouvre son indépendance, réaffirme sa souveraineté sur l'intégralité de son territoire, et restaure ses institutions.

En effet, les archives algériennes furent massivement transférées en France en 1961 et 1962. Une partie infime a pu être récupérée, mais de très nombreux documents sont actuellement conservés à Aix-En-Provence. L'Etat algérien réclame toujours leur restitution. Comment ne pas déplorer aussi la perte irréparable des documents prestigieux de Hiempsal, consultés par Saluste, ceux d'Ibn Rostom, des Zirides, des Hammadites et des Zianides.

Les archives ottomanes, les archives de la période coloniale, les archives de la lutte de libération nationale, et les documents issus des institutions publiques depuis l'indépendance, constituent les fondements des Archives Nationales Algériennes.

Eléments constitutifs de la mémoire collective, les Archives Nationales ont progressivement établi leur assise juridique et institutionnelle, afin de contribuer aux tâches d'édification nationale.

De 1962 à 1971, la gestion et la reconstitution du patrimoine archivistique national furent confiées successivement au Ministère de l'Education Nationale, puis à celui de l'Orientation Nationale, et au Ministère de l'Information et de la Culture.

En 1971, avec la création d'un fonds des Archives nationales relevant de la Présidence du Conseil, on assiste à la première tentative de réelle prise en charge de la fonction «ARCHIVES», qui aboutit à la création en 1974 de la Direction des Archives Nationales, à la relance des activités archivistiques des Centres d'Archives Régionales des Wilaya d'Alger, Oran et Constantine, et à la promulgation du décret du 20 mars 1977 relatif aux Archives Nationales.

Entre 1980 et 1987, plusieurs commissions se sont penchées sur les principales questions relatives aux Archives Nationales, aux plans législatif et organisationnel. Des études sur les systèmes d'archives étrangers ont été également faites. Au plan technique, une opération de construction d'un bâtiment spécifique aux Archives Nationales fut inscrite en 1981, et concrétisée en 1989 par l'inauguration du bâtiment des Archives Nationales.

Aujourd'hui, les Archives Nationales sont considérées comme l'un des trois piliers du patrimoine culturel algérien avec les bibliothèques et les musées, et sont chargées de préserver la mémoire collective du peuple.

P.T.T

Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA

 

 

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29/12/2012
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