CHAOUKI-LI-QACENTINA

CHAOUKI-LI-QACENTINA

CHOUCAS DES TOURS DU NORD DE L’AFRIQUE


Corvus monedula Linné. Choucas des tours

Couvus monedula linné, Syst. Nat. Ed. X, I, p. 106 (1758-terra typica restricta : Suède, ex Fauna suecica).

Le Choucas et surtout répondu au Maroc. En Algérie il se raréfie progressivement en allant de l'Ouest vers l'Est.

En Tunisie, espèce à existé, singulièrement sous forme d'une colonie à Tunis même, vers 1880, mais elle a disparu depuis et en 1931 BLANCHET en a vraiment cherché trace dans la Régence.

En 1846 MALHERBE cités le choucas de la forêt de la calle est LOCHE reprenant cette donnée l'indique aussi que l'Edough, de Boghar et de bien d'autres points où il niche dans les crevasses des roches. DIXON le trouvera commune à Constantine (gorges du Roumel) et plus rares dans les formations de Cèdres à l'ouest de Batna. SALVIN le nota commun au djebel Dekma et sur d'autres points. Il est donc certain qu'au XIXe siècle l'espèce n'était pas rare dans le Constantinois, au sud jusqu'à la hauteur de Batna. Actuellement en ne connaît plus que la colonie de Constantine (une cinquantaine de couples en 1943, PAYN) ; en ne cite une autre à TIffrit (JOURDAIN), et récemment SNOW (février 1950) a vu un vol des choucas près de Frenda et d'autres entrent Mascara et Sidi-Bel-Abbès : MAKATSCH on a vu à plusieurs reprises entre Alger et Ténès fin avril 1956. Il apparaît donc qu'en Algérie le choucas existe dans 3 régions : Constantine ; entre Alger et Ténès : Oranaise dans le quadrilatère : Frenda - Mascara - Sidi-Bel-Abbès - Tiffrit.

Au Maroc oriental BROSSET en indique des colonies très localisées sur la dorsale montagneuse (au-dessus de Debdou à l'est et Djebel Mahsseur). Dans le Rif DRAKE et MUNN ont donné le choucas commune vers Tétouan et LYNES le site à la Vega de Tétouan et sur les pentes des Beni-Osmar. LLETGET l'à observer fin juin à l'Azib de Ketama, mais VALVERDE ne peut affirmer en avoir vu. NAUROIS  l'à trouver nicher à L'ile de Peregil.

Dans le massif du moyen-Atlas, le choucas a été trouvé nombreux par BROSSET et OLIER en juin 1957 sur le Djebel Tazzeka au Sud de Taza ou LYNES l'avait déjà cité. A Immouzer du Kandar, BIERMAN on a vu plus de 400 sujets en avril 1954. Plus haut l'espèce a été trouvée près de Dayet Aoua (BIERMAN), à l'Aghbalou-larbi et à la passe de Tarseft au début de juin (HARTERT, 2.000 m), mais BROSSET  note sur sa surprise de ne pas l'avoir vue au Bou-Iblane. En 1932, MARCOT avait trouvé une colonie d'une cinquantaine de sujets le 26 mai aux sources de l'Oum-er-Rebia. Addendum

Plus au sud existe un autre peuplement (isolé ?) À l'extrémité Sud-ouest du Moyen- Atlas : Ifrane, 1.250 m., Tizi N'Tislit, 1.750 m. Et au pied du Haut-Atlas, sur les contreforts Nord-Ouest de djeble Azourki, massif du M'goun et djeble Rhat : à Atoui (1.800 m.) et plaine de Tissa (1.650 m ; près Azilal) (LYNES) (nids non trouvés) et auprès de Demnat ou JOURDAIN observa familièrement en 1928, mais nous le trouva nicher que dans la caverne de Minifri à quelques kilomètres de Demnat. En avril 1960 FEDDEN en vit un vol sur le massif du Toubkal vers 2600 m. Ce sont les points les plus méridionaux de l'aire du choucas.

Systématique. - Les choucas de Constantine ont été séparés de la race de l'Europe occidentale spermologus

comme plus pâles sur les parties inférieures : c'est la race cirtensis (ROTHSCHILD et HARTERT) (coloeus monedula cirtensis Rothschild et Hartert, Nov. Zool ; 1912, p.471 (Constantine). Cette race bien distincte n'est connue actuellement que de Constantine : nous n'avons aucune indication sur les autres populations algériennes, mais sur celle du Maroc oriental.

Les populations du Rif et du Moyen-Atlas sont semblables aux européennes occidentales : race spermologus VIEILLOT (Corvus spermologus Vieillot, Nouv. Dict. Hist. Nat. VIII, p. 40 (1817-Sud de la France. Terra typica restricta : Tours (Vieillot, 1803 et Mayaud, 1941). Nigerrimus KLEINER 1939 décrit du Moyen-Atlas, tombe en synonymie, n'etant nulement plus grand que spermologus (HARTERT, VAURIE). Pas de données sur les populations des contreforts du Haut-Atlas.

Reproduction. - Les seules indications que nous possédons pour l'Afrique du Nord sont celles de Marcot qui a noté qu'il y avait des jeunes criant au nid dans la colonie des sources de l'Oum-er-Rbia le 26 mai 1932, et de Brosset qui a vu des choucas nidifier au djebel Mahsseur le 1er mai.



24/10/2010
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