CHAOUKI-LI-QACENTINA

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Constantine rend hommage à son artiste Brahim Lamouchi

 

Des universitaires et hommes de Culture de Constantine ont honoré jeudi à titre posthume l’artiste compositeur Brahim Lamouchi, l’un des emblèmes du patrimoine culturel constantinois, à l’occasion de l’exposition "Nouba" qui met sous les feux de la rampe, depuis une semaine, les maîtres des musiques citadines algériennes.

Ses amis, parmi lesquels Abdelmadjid Merdaci, romancier et chercheur, ont organisé, pour la circonstance, au théâtre régional de la ville, une riche exposition de photos et de documents retraçant la vie de ce symbole de la nouba constantinoise, en plus de la projection d’un documentaire de Farid Djouamaâ, un "mordu" du malouf et de l’art andalou.

La terrasse ("sedda") du café "Nedjma" que l’on appelait "El Goufla" peut "s’enorgueillir d’avoir abrité des figures de proue du malouf constantinois, des zedjels et des mahdjouz, parmi eux les chouyoukh Maâmar Benrachi, Zouaoui Fergani, Mohamed Bendjelloul, Abdelhamid Benlebdjaoui, Abdelmoumène Bentobbal, Abdelmadjid Djezzar et bien entendu Brahim Lamouchi", a indiqué à cette occasion le Pr. Merdaci.

Cet hommage se veut être "un geste de reconnaissance pour cet illustre artiste", a soutenu cet universitaire au cours d’une conférence qu’il a présentée à cette occasion.

Elève de l’ex-école Jules Ferry, aujourd’hui CEM Ould Ali, puis de l’ex-lycée d’Aumale (Redha Houhou), Si Brahim Lamouchi (1903-1990) avait eu une vie bien remplie et active puisqu’il fut greffier de justice au parquet de Constantine, et avait milité au sein de plusieurs associations culturelles dont "Ennahda", "Mohibbi El Fen", "Echabab El Feni", "El Mazhar El Feni el Qassantini", ainsi qu’aux mouvements scout et sportif à l’instar de la troupe "‘Erradja" et du "Club Sportif Constantinois", a indiqué le réalisateur du documentaire présenté sous le titre "Brahim Lamouchi, un rassembleur".

Selon les témoignages des proches, amis et anciens élèves du défunt, présents au TRC, Si Brahim, qui avait composé l’hymne "Chaâb El Djazair", avait continué sur sa lancée au lendemain de l’indépendance, tant à l’école normale d’instituteurs qu’à l’"Université populaire" avec, à la fois, l’animation des "galas du jeudi" et la promotion de l’association des élèves de l’"Université populaire", devenue plus tard le Centre culturel Abdelhamid Benbadis.



28/04/2012
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