CHAOUKI-LI-QACENTINA

CHAOUKI-LI-QACENTINA

(emission 07/1976) 8 MAI 1945 – 8 MAI 1975 SETIF – GUELMA – KHERRATA

Emission

07/1976

CARACTERISTIQUES

Dessinateur: M. CHERIFI

Valeur faciale: 0,50 DA

Format: 17,8mm x 22,3mm

Dentelure: 13½ x 12½

Imprimeur: Enschede.

Procédé d'impression: Offset

Document philatélique: Une enveloppe 1er jour à 0,80 DA affranchie à 01.50 DA avec oblitération 1er jour illustrée

Vente 1er jour: les Jeudi 22 et Vendredi 23 Mai 1976 dans les 4 Recettes Principales des postes ALGER-CONSTANTINE- LAGHOUAT ET ORAN.

Vente générale: Le Samedi 24 Mai 1976 dans tous les bureaux de poste.

N° Y&T : 644

N° AP : 310

8 MAI 1945 – 8 MAI 1975 SETIF – GUELMA – KHERRATA

A Guelma, 200 km à l’est de Sétif, les manifestations ont débuté le 8 mai 1945 vers 17 heures. Le cortège qui se dirigeait vers le monument  aux morts a été bloqué par le sous-préfet Achiary. Accompagné de policiers, il venait interdire aux manifestants d’avancer. Il exigeait une dispersion immédiate.

Se mettant en travers de la route, le souspréfet  sort son arme et tire en l’air pour disperser la manifestation,  mais la foule continue d’avancer. Achiary est bousculée et la police  charge puis tire dans le tas. Le porte-drapeau Boumaza El Hamdi s’effondre, alors que d’autres manifestants sont blessés à coups de  baïonnette. C’est la confusion générale. Les manifestants jettent  des pierres sur les agents de la police coloniale. Le sous-préfet instaure  tout de suite un couvre-feu et donne l’ordre d’armer la milice  des colons européens. Les informations sur les massacres de Sétif  arrivent à Guelma. L’émotion est grande dans les douars et beaucoup  trouvent refuge dans les montagnes pour se soustraire à la  répression. 

Une véritable traque des militants nationalistes est organisée. Tous  les joueurs de l’équipe de football de l’Espérance sportive guelmoise sont exécutés car un dirigeant du club est soupçonné de militer dans  le mouvement national. Les cadavres sont amenés sur la place de  l’église, arrosés d’essence et brûlés. D’autres corps sont emmenés  dans les fours à chaux d’Héliopolis. 

L’entrée en action des militaires et des gendarmes est synonyme d’un  massacre organisé. Les automitrailleuses fusillent les passants dans  les rues et sur les routes. Des avions volant en rase-mottes lâchent  des roquettes et mitraillent les mechtas. Des fosses communes sont  creusées à proximité des douars et ne peuvent même pas contenir le nombre impressionnant des cadavres. Des villages entiers de la  région de Guelma sont rayés de la carte.

P.T.T

Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA

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09/05/2013
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