(emission 08/2018) PATRIMOINE
Emission
08/2018
CARACTERISTIQUES
Dessin : MOUATEZ SERBIS
Valeur faciale : 05, 10, 20, 25 DA
Format : 26mm x 36mm & 36mm x 26mm
Imprimeur : Imprimerie de la Banque d’Algérie.
Procédé d’impression : Offset
Document philatélique : Une enveloppe 1er jour à 7,00 DA avec oblitération 1er jour illustrée
Vente 1er jour : Les Samedi 12 et Dimanche 13 Mai 2018 dans les 48 Recettes Principales des postes situées aux chefs- lieux de wilaya.
Vente générale : Le Lundi 14 Mai 2018 dans tous les Bureaux de poste.
N° sur le Blog : 1819-1820-1821-1822
N° AP :
Cette appellation sied aux monuments historique importants , situé aux frontières entre la ville de Frenda et la ville de Madroussa à 30km au sud de la wilaya de Tiaret .Ils représentent un ensemble de tombeaux et de mausolées très anciens et édifiés en style de pyramides d’Egypte appartenant aux rois et personnalités Amazighs , pendant la période allant du IVe au VIIe siècle . Ces tombeaux sont en nombre de treize (13) répartis en deux ensembles différents, le premier se constitue de 03 mausolées qui prédominent les cimes du mont dit Lakhdar, connu comme Djebel Lejdar. Quant au deuxième ensemble, appelé Thernatin se compose de 10 tombeaux censés être une véritable nécropole située en aval du mont Araoui distant à environ 2,5 km du mont Lakhdar.
En ce qui concerne l'origine du nom de Ledjedars, certains chercheurs pensent qu’il dérive du mot mur en arabe et peut indiquer l'épaisseur de ces édifices et leur durabilité. Les monuments ont été sujet aux destructions et de la dilapidation en raison de la nature de l’homme, tout comme au cours de l’année 1961 pendant la révolution algérienne, où ces tombeaux ont subi des frappes d'artillerie par l'armée française.
Après l’indépendance Ledjedars ont été classés comme patrimoine national en date du 23 Janvier 1968 par les autorités algériennes.
Un des sites archéologiques et touristiques les plus importants de la wilaya de Constantine, Tiddis était une cité numide puis romaine qui dépendait de Cirta, elle occupe 40 hectares de la surface de la commune de Beni Hamiden.
Ce nom dériverait, du berbère Tiddar et que les Arabes appelaient Ras-eddar. C’est un authentique site berbère, il a porté le nom de Castellum Respublica tidditanorum durant la période romaine plus tard. Aussi, appelé Ksantina-el-Kdima par les autochtones. Il est également appelé la ville des lieux saints où il a connu différentes religions et croyances telles que l'idolâtrie, le christianisme et la religion musulmane, comme en témoignent les nombreuses grottes qui ont été un milieu de culte. La ville était une forteresse avancée pour protéger Cirta des attaques étrangères. Ses ruines témoignent de la succession des civilisations depuis les temps préhistoriques. On y trouve les traces du peuple protohistorique, libyque, numide, punique, romain, byzantin et musulman. Le site archéologique Tiddis a été classé patrimoine national le 28 juin 1995.
Ce monument funéraire fut construit au IIIème siècle, se trouve dans la région Henchir appelée actuellement village d’Ouled Azzeddine, commune d’El Mahmel à 5 km de l’Ouest de la ville de Khenchela (Mascula, ancienne capitale militaire du royaume numide).
A l’origine ce monument fut un tombeau de l’un des nobles de la ville romaine « Cédias » ou fut inhumé avec sa famille en témoigne l’épigraphie latine en haut de l’édifice.
Ce mausolée se distingue par une architecture plus proche à celle de Carthage, sa hauteur avoisine les 7 m et son socle dépasse les 4m2.Il est de forme hexagonale avec une cavité et deux colonnes décorées en haut d’un style romain .Aux alentours de l’édifice, on trouve des pierres gravées en épigraphie latine et des formes géométriques distinctives . Le mausolée de Cédias a été remis en état, restauré et classé comme patrimoine culturel national en date du 03 mars1999.
Bordj EL Mokrani - Bordj Bou Arreridj
Est l'un des monuments historiques que recèle la wilaya de Bordj Bou Arreridj dont elle puise son nom, c’est un patrimoine culturel important qui témoigne de plusieurs époques historiques successives dans la région. Datant de l'époque ottomane, fut construit par Hassan Pacha, Ben Kheir-Eddine en 1525 sur un rocher d’une hauteur de 15 mètres, le plus haut plateau de la région, utilisé comme un fort d'observation surplombant toute la ville de Bordj Bou Arreridj.
En 1871 a été rebaptisé au nom du chef de la révolution populaire Mohamed El Mokrani, quand il a voulu se retrancher contre les attaques successives de l’armée française.
Après l'indépendance, l'armée nationale l’a cédé à la commune d’El Bordj, et en 1993, il a été mis à la disposition de l'Agence nationale d’archéologie pour le reconduire en musée lieu de recueillement de la mémoire collective historique de la résistance et la lutte héroïque du chef El Mokrani. En 2016, il a été ouvert en tant que musée et bibliothèque pour toute la wilaya, après avoir été restauré et réhabilité.
A.P
Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA
A découvrir aussi
- (emission 05/2005) RÉCONCILIATION NATIONALE
- (emission 08/1978) BIJOUX
- (emission 09/2018) JOURNÉE INTERNATIONALE DU VIVRE ENSEMBLE EN PAIX
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 80 autres membres