(emission 02/1983) JOURNÉE MONDIALE DE L’ARBRE

Emission

02/1983

CARACTERISTIQUES

Dessinateur: ALI KERBOUCHE

Valeur faciale: 0,80 – 2,80 DA

Format: 22,7mm x 33,0mm et 33,0mm x 22,7mm

Dentelure: 11 ½ x 11 ¾

Imprimeur: Courvoisier.

Procédé d'impression: Héliogravure.

Document philatélique: Une enveloppe 1^er jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 4,60 DA avec oblitération illustrée 1^erjour.

Vente 1^er jour: Les Jeudi 17 et Vendredi 18 Mars 1983 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA - ORAN.

Vente générale: Le Samedi 19 Mars 1983 dans tous les bureaux de poste.

N° Y&T: 779-780

N° AP : 449-450

JOURNÉE MONDIALE DE L’ARBRE

Le sapin de Numidie : Abies numidica

De la famille des pinacées, le sapin de Numidie, appelé localement taoument, est une espèce endémique et une relique de la flore qui existait en Afrique du Nord durant la dernière période glaciaire. Lorsque le climat s’est réchauffé, il ne s’est maintenu que dans les zones montagneuses. Actuellement, il se limite à la Kabylie orientale, dans les massifs des Babor et Tababor, situés entre 1 300 et 2 000 m d’altitude.

Cette essence ne constitue jamais de peuplements purs. On la trouve mêlée au cèdre de l’Atlas en altitude et au chêne zen plus bas.

Ce résineux est résistant à la sécheresse estivale et craint peu les gelées printanières.

Très rameux, le sapin de Numidie, qui présente une cime pyramidale, atteint 15 à 20 m de haut. Ses aiguilles sont isolées, jamais en faisceaux comme chez le pin, elles sont assez courtes, très raides, souvent échancrées au sommet avec deux bandes longitudinales blanchâtres sur la face inférieure.

Les cônes sont oblongs et se dressent sur les branches comme chez le cèdre ; ils se désarticulent à maturité. Les graines sont ailées et leur dissémination se fait par le vent.

Son bois assez semblable à celui des autres sapins ne peut être exploité, du fait de l’extrême réduction de l’aire de répartition de l’espèce qui doit bénéficier d’une protection sévère et continue.

Les premiers essais de reboisement dans les massifs de l’Atlas tellien ont donné des résultats très satisfaisants.

Acacia raddiana : L’Acacia raddiana

En arabe talha, appartient à la famille des légumineuses et à la sous-famille des mimosacées. Le talha est un arbre pouvant atteindre 7 à 13 m de hauteur, avec un diamètre de 40 à 50 cm.

Il joue un rôle important dans la vie des nomades. Il pallie, en saison sèche, la carence de l’herbe, les animaux broutant ses feuilles et consommant ses gousses.

Les nomades en extraient la gomme qu’ils utilisent comme produit pharmaceutique pour soigner les infections pulmonaires. De son écorce, on extrait des tanins. Son bois est utilisé pour le chauffage. Jadis, le Sahara était couverte de vastes surfaces d’Acacia raddiana, faisant ainsi un lien entre le pistachier de l’Atlas et le jujubier au nord de l’Algérie et l’acacia des savanes africaines.

L’exploitation abusive et le dessèchement progressif du Sahara entraînèrent considérablement la réduction des surfaces du talha qui ne se maintient actuellement que dans des stations reliques dans le Sud oranais et les massifs montagneux du Sahara central.

C’est une espèce très résistante à la sécheresse, se maintenant dans des conditions d’aridité extrême, grâce à son enracinement pivotant susceptible d’aller chercher l’eau en profondeur. Cette caractéristique fait du talha une essence à retenir pour le reboisement des régions désertiques.

Des études sur cette espèce sont menées en Algérie par le Centre national de recherches sur les zones arides (CNRZA).

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