(emission 01/1983) ORFÈVRERIE DES XVIIIÈME ET XIXÈME SIÈCLES
Emission
01/1983
CARACTERISTIQUES
Dessinateur: MOHAMED TEMMAM
Valeur faciale: 0,50 – 1,00 - 2,00 DA
Format: 25mm x 30,4mm et 30,4mm x 25mm
Dentelure: 11 ¼
Imprimeur: Courvoisier.
Procédé d'impression: Héliogravure.
Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 4,50 DA avec oblitération illustrée 1er jour.
Vente 1er jour: Les Jeudi 10 et Vendredi 11 Février 1983 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA - ORAN.
Vente générale: Le Samedi 12 Février 1983 dans tous les bureaux de poste.
N° Y&T: 776-777-778
N° AP : 446-447-448
ORFÈVRERIE DES XVIIIÈME ET XIXÈME SIÈCLES
En Algérie, l’orfèvrerie constitue une composante majeure de l’artisanat. Diversité des formes, richesse des matériaux, densité de la décoration et beauté des couleurs se conjuguent harmonieusement au fil du temps et des régions pour conférer à l’orfèvrerie algérienne une dimension esthétique atteignant un haut degré de raffinement.
De l’est à l’ouest, du nord au sud de notre pays, l’orfèvrerie chemine et s’insère à travers les actes les plus courants de la vie quotidienne pour enfin briller de mille feux lors des événements les plus marquants des familles et de la société. Si l’or occupe une place importante dans l’orfèvrerie algérienne, l’argent est le matériau le plus répandu et dont l’usage reste le plus large.
De par sa gamme très étendue d’objets et d’ouvrages, elle revêt, tour à tour, les formes les plus simples de l’utilité domestique et sociale et constitue un signe important et une source véritable de richesse, une réserve de valeur et une partie appréciable du patrimoine individuel et familial.
Des objets fabriqués par des artisans dont l’habileté et la dextérité n’ont d’égales que la finesse et la délicatesse de leurs ouvrages.
Saphir, émeraude, rubis, diamant, corail, émail et surtout les perles venaient alors décorer les bijoux en or et en argent travaillés délicatement par l’orfèvre qui se surpassait en imagination et en créativité. L’ivoire, la nacre, l’ambre étaient également utilisés et montés sur des bijoux de valeur.
L’orfèvrerie algérienne demeure encore vivace et ni les formes modernes de l’art ni les nouvelles normes esthétiques n’ont pu la supplanter dans la société algérienne contemporaine qui lui accorde toujours une place de choix à la mesure de sa richesse éternelle et de sa beauté universelle.
P.T.T
Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA
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