CHAOUKI-LI-QACENTINA

CHAOUKI-LI-QACENTINA

(emission 03/1982) ARTS POPULAIRES TRADITIONNELS

Emission

03/1982

CARACTERISTIQUES

Dessinateur: ALI  KERBOUCHE

Valeur faciale: 0,08 – 2,00 et 2,40 DA

Format: 31,4mm x 38,1mm - 38,1mm x 31,4mm et 48,5mm x 33

Dentelure: 11 ½ x 11 ¾      

Imprimeur: Courvoisier.

Procédé d'impression: Héliogravure.

Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 4,50 DA avec oblitération illustrée 1er jour.

Vente 1er jour: Les Jeudi 22 et Vendredi 23 Avril 1982 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA - ORAN.

Vente générale: Le Samedi 24 Avril 1982 dans tous les bureaux de poste.

N° Y&T: 756-757-758

N° AP : 426-427-428

 

 

 

ARTS POPULAIRES TRADITIONNELS

En Algérie, l’artisanat est multiple et varié tant il se diversifie par ses  formes, ses couleurs, ses styles, ses matériaux et ses régions. 

Dans ce riche éventail, la décoration sur bois constitue une activité  qui reflète et véhicule de fort belle manière deux valeurs de notre  artisanat traditionnel : l’exigence esthétique et l’utilité pratique. 

Ainsi, les coffres des mariées chez les citadins ou coffres de papier, comme les appellent la plupart, faisaient partie des objets que la  femme, future épouse, devait nécessairement apporter lorsqu’elle rejoignait le foyer de son mari.

Il avait une fonction familiale, sinon sociale appréciable : on y mettait le linge, les objets précieux et les  bijoux.  Les traditions de mariage ont perpétué l’existence du coffre dont la valeur symbolique et pratique n’a jamais cessé de se transmettre au sein des coutumes algéroises.

Quoique de format réduit, le coffre,  toujours plat, offre une riche gamme de couleurs et de motifs comme  l’est cet artisanat dont ni le temps ni les goûts n’ont pu altérer la pérennité et la beauté. 

Au même titre que le coffre de la mariée, le grand miroir au large cadre était présent dans chaque domicile quel que soit le rang social  de ses occupants.

S’il se distinguait par sa grande taille et sa surface, c’était en raison principalement du souci que portaient les  Algéroises à l’élégance de leur allure et de leur silhouette et à la  beauté de leur personne.

En effet, se maquillant de la tête jusqu’au  cinquième orteil, elles avaient besoin d’un grand miroir où elles  apparaissaient de pied en cap. 

Enfin, il est connu que la vie pratique de l’ancien temps ne nécessitait pas autant de meubles que maintenant ; il n’y avait pas d’armoires ni de portemanteaux, mais plutôt des étagères, des objets en cuivre, des chandeliers sculptés et ornés et même des étagères  conçues pour la décoration et pour y déposer bibelots et objets d’art. 

Se situant souvent à l’entrée, ces étagères, véritables galeries  d’exposition, étaient toujours bien travaillées et enrichies de motifs  du plus bel effet décoratif.

Téléchargement de la notice

P.T.T

Par : CHAOUKI-LI-QACENTIN

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06/02/2014
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