CHAOUKI-LI-QACENTINA

CHAOUKI-LI-QACENTINA

(emission 06/2005) MEDERSAT

Emission 

06/2005 

CARACTERISTIQUES 

Dessinateur: ALI  KERBOUCHE 

Valeur faciale: 10 et 15 et 30 DA 

Format: 35mm x 25mm 

Dentelure: 14 

Imprimeur: Imprimerie de la B.C.A.  

Procédé d'impression: Offset 

Document philatélique: Une enveloppe 1er jour à 7,00 DA affranchie à 62.00 DA avec oblitération 1er jour illustrée 

Vente 1er jour: les Samedi 16 et Dimanche 17 Avril 2005 dans les 48 Recettes Principales des postes situées aux chefs- lieux de wilaya et les recettes principales d'Alger 1er novembre, Hussein-dey, Ben-Aknoun, Chéraga et Rouïba. 

Vente générale: Le Lundi 18 Avril 2005 dans tous les bureaux de poste. 

N° : 1399-1401 

  
 

MEDERSAT 

Le nom de medersa présente plusieurs vocations, il signifie à la fois collège, académie et université. Rendu célèbre par les collèges tlemcéniens, il a été conservé par les autorités Françaises qui ont institué trois medersa en Algérie; à Constantine, Tlemcen et Médéa (transférée plus tard à Alger) en 1851. 

Véritable temple du savoir, ce lieu réservé à l'élite de la population musulmane, dispensait des cours de grammaire et littérature arabes, droit et jurisprudence, théologie, langue française, arithmétique et géométrie. Au terme de trois années d'étude, les candidats admis aux examens recevaient un diplôme intitulé "Brevet d'Etudes Musulmanes". 

La medersa d'Alger 

La medersa El-Thaâlibiya, établissement d'enseignement supérieur compte parmi les édifices publics de style mauresque élevés en Algérie à la demande du Gouverneur Général C.Jonnart. 

Cette construction est l'œuvre de l'architecte petit et a été inaugurée en 1904. 

Par l'ordonnance et la forme de leur décor, le grand dôme et les salles présentent un cadre architectural des plus harmonieux. 

Quatre coupoles flanquent le dôme central, un vestibule et un porche s'ouvrent entre les deux coupoles de la façade principale. 

L'ensemble des murs est tapissé, à mi-hauteur, de carreaux de faïence lambrissée. 

Depuis une cinquantaine d'années, l'édifice n'a plus sa vocation d'établissement supérieur pour Médersiens. 

La medersa de Constantine 

Inaugurée en 1906 par les autorités coloniales de l'époque, elle s'est vue confier la formation d'auxiliaires musulmans qui devaient assurer la liaison avec les masses musulmanes pour une domination plus efficace. L'administration coloniale venait de reprendre à son compte une tradition ancestrale. 

Des medersa existaient et fonctionnaient avant la colonisation. Elles dispensaient un enseignement de niveau supérieur aux élèves les plus brillants issus des écoles primaires et secondaires attenantes aux mosquées et zaouïa. 

La valeur historique essentielle de cet édifice, à l'architecture prétentieusement musulmane, réside en son nom : medersa, nom des établissements d'enseignement supérieur de l'Algérie précoloniale. 

La medersa de Constantine a formé des générations d'auxiliaires musulmans, en des cycles d'enseignement de quatre ans. En 1951, elle est érigée en lycée d'enseignement franco musulman, avant de devenir un lycée national huit ans plus tard. 

Après l'indépendance, elle abrite le centre universitaire puis l'université de Constantine jusqu'en 1970. Aujourd'hui, elle est occupée par la fondation "AbdelHamid Ibn Badis". 

La medersa de Tlemcen 

En 1905, la France inaugurait à Tlemcen la fameuse "medersa" qui fut en fait le berceau de " l'orientalisme " consacré aux terres maghrébines. Les plus grands savants français ont été en poste à Tlemcen; William et Georges MARCAIS, Alfred BELL ou Maurice GAUDEFROY-DEMOMBYNES. 

Elevée à côté du mausolée de Sidi Maâmar Ben Ali, elle est construite dans le style arabo-mauresque, présentant une magnifique façade inspirée du mihrab de la grande mosquée, avec des arabesques en mosaïque de faïences à plusieurs tours. Une belle cour dallée de marbre et de nombreuses salles de cours. Un grand bassin long de 200m, large de 100m et d'une profondeur de 3m, creusé par Abou Tachfine. 

La medersa de Tlemcen a donné naissance à plusieurs figures nationales, tels Cheikh Zerdoumi, Si Kadour Naimi, Chaouch et Moulay Slimane. Elle a également payé un lourd tribut lors de la révolution, avec des martyrs, tels Dib, Allali et tant d'autres. 

A.P 

Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA  

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01/01/2012
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