(emission 09/2012) Force de l’armée nationale populaire
Emission
09/2012
CARACTERISTIQUES
Dessinateur: SID AHMED BENTOUNES
Valeur faciale du Timbre : 15,00 DA x 6
Format Timbre-poste : 31,00 mm x 21,00 mm
Dentelure: 14
Imprimeur: Imprimerie de la Banque d'Algérie.
Procédé d'impression: Offset
Document philatélique: Deux cartes philatélique 20,00 DA l’une, affranchie à 45,00 DA chacune avec oblitération 1er jour illustrée
Vente 1er jour: les Jeudi 05 et Vendredi 06 Juillet 2012 dans les 48 Recettes Principales des postes situées aux chefs- lieux de wilaya et les recettes principales d'Alger 1er novembre, Hussein-dey, Ben-aknoun, Chéraga et Rouïba.
Vente générale: Le Samedi 07 Juillet 2012 dans tous les bureaux de poste.
N° : 1627-1628-1629-1630-1631-1632
Force de l’armée nationale populaire
La création de l’aviation militaire algérienne découle d’un processus global visant à développer et à diversifier les moyens de lutte de l’Armée de Libération Nationale contre l’occupant français. L’idée de sa création fut apparue lors du congrès du Soummam, tenu le 20 Août 1956.
De 1958-1962 : Le noyau des Forces Aériennes est une structure créée au a sein du Commandement de la Révolution, qui était chargée d’accueillir les étudiants algériens ayant rejoint les rangs de l’Armée de Libération Nationale. Certains de ces étudiants furent envoyés en formation dans des pays amis.
De 1962-1970 : La formation des hommes ayant été l’une des préoccupations majeures des responsables de l’armée algérienne, l’aviation militaire disposait déjà à l’aube de l’indépendance d’un noyau de pilotes et de techniciens de l’air, qui ont fondé les bases des Forces Aériennes actuelles en tant que système de défense à même de garantir notre souveraineté sur l’espace aérien et l’intégrité du territoire national.
Dans ce contexte, la Direction de l’Air a vu le jour et les deux premières unités aériennes de l’Algérie indépendante furent alors mises sur pied :
• Une escadrille d’hélicoptères acquise durant la révolution ;
• Une escadrille d’avions de combat
Grâce au recrutement fructueux, les responsables de l’époque ont procédé à l’envoi massif de stagiaires pour des formations dans des pays amis, en attendant la création de nos propres écoles de formation qui devaient nous permettre la prise en charge de la formation et l’instruction de promotions plus importantes dans les différentes catégories d’aviation.
C’est ainsi qu’en 1966, la Base Aérienne de Tafaraoui en Deuxième Région Militaire fut érigée en Ecole des Officiers de l’Air (EOA).
De 1970-1980 : Le Haut Commandement s’est investi dans l’acquisition d’armement plus moderne et de vecteurs de dernière génération, et la création de nouvelles bases, pour répondre aux nouveaux besoins. Il convient de souligner que la décennie considérée a vu l’intégration de la femme au sein de l’aviation militaire dans des spécialités identiques à celles des hommes, telles que le pilotage des avions de combat supersoniques.
De 1980 à nos jours : Le Haut Commandement a décidé de dissocier la Défense Aérienne du Territoire de la Direction de l’Aviation Militaire, qui, en 1986, fut érigée en un Commandement des Forces Aériennes, avec une organisation plus conforme aux nouvelles missions qui lui sont dévolues :
Cette organisation se compose des structures suivantes:
•Un Commandement Central
•Des Commandements Air auprès des Régions Militaires ;
•Des Bases Aériennes, des Ecoles, des Centres d’Instruction, des Etablissements de Soutien, des Etablissements de Rénovation des Matériels et des Unités de Défense et de Protection.
Depuis les années quatre-vingt-dix, les Forces Aériennes poursuivent la montée en puissance de leurs capacités techniques et opérationnelles, en dotant leurs flottes en vecteurs et équipements plus performants, pour être au diapason des avancées technologiques.
Durant l'époque coloniale, l'administration française interdisait aux Algériens toute activité maritime, jusqu'au lendemain de la tenue du Congrès de la Soummam en 1956, où apparut l'impérieuse nécessité de former à l'étranger un groupe de jeunes relevant de l'ALN dans les domaines de pilotage des bateaux, hommes-grenouilles, capables de mouiller et de démanteler des mines.
L'indépendance nationale acquise, la marine nationale algérienne est créée en 1963, au sein du Ministère de la Défense Nationale, pour être transférée par la suite à l'Amirauté, le 01 juin 1964. Dès la première année du recouvrement de l'indépendance nationale en 1962, le développement de la marine algérienne s'est basé sur la formation de l'administration et l'acquisition de matériel nécessaire aux besoins du pays. Cette étape a connu une politique de formation intensive et l'acquisition de nouvelles installations et moyens de combat en mesure de défendre nos côtes des cupidités étrangères.
Les Forces Navales furent l'objet de plusieurs changements structurels, dictés par l'impérieuse nécessité de gérer ce corps sensible de l'Armée avec une vision contemporaine. Les Forces Navales étaient organisées en une Direction Maritime auprès du Ministère de la Défense Nationale jusqu'en 1986, où celle-ci est reconvertie en une haute structure ayant une organisation et des missions particulières.
Les Forces Navales représentent une des branches des Forces Armées Algériennes, chargées d'appuyer la politique de défense de l'Etat et ses aspirations et de relever les grands défis que connaît le bassin méditerranéen à travers l’exercice de leurs missions, qui se résument en la protection du trafic maritime, la défense des structures et complexes industriels installés le long des côtes algériennes, en plus de sa contribution aux activités de police maritime et la lutte contre les catastrophes naturelles et la pollution.
La marine nationale ont édifié des postes d’observation le long du littoral , et ont installé des groupements d’artillerie côtière et de missiles de défense côtière, ainsi que des bataillons d’infanterie marine afin de dissuader toute intrusion aux eaux territoriales algériennes.
Pour assurer l'assistance technique et le soutien multiformes, les bases navales ont été dotées d'ateliers de réparation de flottes. Par ailleurs, plusieurs écoles et centres d'instruction on été édifiés au profit des Officiers, Sous-officiers et Hommes de Rang dans les spécialités répondant aux besoins des Forces Navales.
Aujourd'hui, les Forces Navales se sont transformées en un vaste atelier par la concrétisation de plusieurs projets de modernisation, à commencer par : l'aménagement de leurs infrastructures de base telles que la Base Navale de Mers El Kebir et la Base Navale de Jijel, la rénovation de leurs flottes par l'acquisition de nouvelles unités visant le renforcement de la sureté et la sécurité des zones relevant de leur de responsabilité.
La récupération de la Base Navale de Mers El Kebir, le 02 février 1968, représente un acquis national monumental, vu l’importance de cette base qui a permis aux Forces Navales de posséder un outil de commandement et de soutien technique, logistique, et dissuasif dans la région, la projection d’organisation et d’édification de chantiers de réparation et de construction navales pour faire face à tout risque potentiel.
Forces de Défense Aérienne du territoire.
Durant la guerre de libération nationale, l'ALN disposait de petites unités de riposte terre-air dotées d'armement à base de canons antiaériens de petit calibre.
Après l'indépendance, ces unités ont été structurées en formations de combat (groupes de DCA) pour la protection du corps de bataille. Le fondement de la chaîne de détection radar nécessaire à la défense aérienne remonte aux années 60.
L'acquisition dans les années 70 des premiers missiles Sol-Air et la création, au sein de la Direction de l'Air, de la Sous-direction de la Défense Aérienne qui n'avait comme moyens de riposte que le vecteur avion, jeta les bases de la Défense Aérienne en tant que composante à part entière de l'Armée Nationale Populaire.
C'est ainsi qu'en 1981 fut créée la Direction de la Défense Aérienne du Territoire (DDAT) structurée au niveau central en Sous Directions et au niveau régional en Zones de Défense Aérienne.
En 1986, la Direction de la Défense Aérienne du Territoire a été rattachée au Commandement des Forces Aériennes sous forme d'une division d'arme.
En 1988, dans le cadre de la réorganisation de l’Armée Nationale Populaire, la DDAT ne fait désormais plus partie des forces aériennes mais un commandement de forces à part entière : le Commandement des Forces de Défense Aérienne du Territoire.
Pour l’accomplissement de ses missions, les Forces de la Défense Aérienne disposent :
- D'un commandement au niveau central, et des commandements régionaux.
- D'un système radar de détection et de contrôle.
- De moyens de riposte en mesure de contrer les menaces aériennes.
La Gendarmerie Nationale, partie intégrante de l'Armée Nationale Populaire, fut créée au lendemain de l'indépendance nationale, en tant que corps militaire à compétence nationale, chargé d'assurer le maintien de l'ordre et l'exécution des lois.
Son organisation est calquée sur le découpage administratif et militaire du pays. Sa compétence s'étend à tous les actes de polices générale, administrative, judiciaire et militaire sur tout le territoire et plus particulièrement dans les campagnes et les zones suburbaines des grandes agglomérations.
Cette Institution a connu depuis sa création à ce jour, différentes étapes qui ont marqué son évolution, tant dans son organisation que dans ses missions.
Pour l'accomplissement de ses missions, la Gendarmerie Nationale dispose d'un Commandement au niveau central, de Commandements Régionaux au niveau des Régions Militaires, d'unités territoriales chargées des missions de police judiciaire, administrative et militaire et de la sécurité routière, d'unités d'intervention chargées spécialement du maintien et du rétablissement de l'ordre public, d'unités de garde-frontières, déployées le long des frontières terrestres du pays pour y assurer la surveillance et lutter contre la criminalité transfrontalière.
La gendarmerie dispose d'unités spécialisées, pour l'accomplissement de missions particulières.
La Gendarmerie Nationale est dotée de moyens aériens pour renforcer les capacités opérationnelles des unités.
Pour assurer le soutien multiforme de ses composantes, la Gendarmerie Nationale dispose d'organes de soutien aux niveaux central, régional et local.
A.P
Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA
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