CHAOUKI-LI-QACENTINA

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(emission 12/2015) HOMMES DE CULTURE

Emission

12/2015

CARACTERISTIQUES

Dessin: KAMARDINE KRIM

Valeur faciale : 25,00 DA chacun

Format : 43mm x 29mm et 29mm x 43mm

Imprimeur : Imprimerie de la Banque d'Algérie.

Procédé d’impression : Offset

Document philatélique : Une enveloppe 1er jour à 7,00 DA avec oblitération 1er jour illustrée

Vente 1er jour : Les Lundi 21 et Mardi 22 Septembre 2015 dans les 48 Recettes Principales des postes situées aux chefs-lieux de wilaya.

Vente générale : Le Mercredi 23 Septembre 2015 dans tous les Bureaux de poste.

N° Y&T : 1717-1718

N° AP :

 

 

 

 

HOMMES DE CULTURE

M’hamed Issiakhem (1928-1985) :

M’hamed Issiakhem est né en 17 juin 1928 près d'Azeffoun, en Grande Kabylie. Il passe sa première enfance a Relizane et en 1943, encore enfant, il est amputé du bras gauche suite à la manipulation accidentelle d'une grenade. Ce drame, au cours duquel il perd trois membres de sa famille. A partir de 1947, il suit les cours de la Société des beaux-arts d’Alger puis, jusqu'à 1951, ceux de l’Ecole des beaux-arts d’Alger en compagnie de Mesli et Louaïl. De 1951 à 1953, Il fréquente, au cours de ces années, l’atelier de Legueult. II est alors attiré par I ‘art brut et Jean Dubuffet, mais aussi par l’art abstrait. mais il choisit de revenir en Algérie.

Des 1963, il commence sa carrière nationale et internationale et participe à toutes les grandes expositions d'art algérien à l’étranger et à la vie artistique de notre pays. Membre fondateur de l’Union nationale des arts plastiques, il exerce en tant que dessinateur de presse et réalise des billets de banque, des affiches, ainsi que des timbres -poste. En 1973, il obtient la médaille d'or de la Foire internationale d’Alger et en 1980, il reçoit le premier Simba d'or de Rome, distinction de l'Unesco pour Fart africain.

En 1982 et 1984, M’hamed Issiakhem organise deux rétrospectives de son œuvre. II meurt le 1 décembre 1985 suite à une longue maladie. Tout au long de sa carrière, M'hamed Issiakhem exprime en priorité la douleur et la souffrance des êtres humains. Son œuvre tout entière témoigne du regard critique, parfois chargé d’une certaine aigreur, qu'il jette sur la condition humaine, Cette lucidité sera entretenue par sa douleur personnelle qu’il projettera jusque dans ses dernières œuvres.

 

Ismaïl Samsom (1934-1988) :

Ismaïl Samsom est né le 8 novembre 1934 à la Casbah d’Alger dans un milieu favorable à l’art. Après avoir fait d'excellentes études primaires, il fut admis au lycée Bugeaud, actuel Emir Abdelkader. Il abandonna vite le lycée et devint instituteur pendant quelque temps. Il commença à entreprendre un long voyage qui le mena d'abord en Tunisie puis en Europe. Ensuite, il traversa l’Atlantique pour visiter le Venezuela, la Colombie, la Martinique, la Jamaïque, etc. Artiste peintre autodidacte, il s'est toujours inspiré des traditions populaires. Mais la guerre de Libération nationale l’avait si bien marqué qu'on retrouve dans ses toiles l’empreinte de sa profonde blessure. A cette époque, le pays avait déclenché le compte à rebours de sa libération. Dans son engagement, il reçut une balle en 1957 à Paris, qui l’a immobilise pour toujours dans un fauteuil roulant. Ismaïl Samsom est le premier artiste à avoir été primé par le Comité des fêtes de la ville d’Alger en 1963.

Ses œuvres figurent parmi les premières peintures algériennes acquises par le Musée national des beaux-arts d’Alger après indépendance. Certaines de ses toiles se trouvent en Egypte, au Maroc, en France et à Cuba. Il a participé à plusieurs expositions collectives en Europe et au Moyen-Orient. Décédé le 5 juillet 1988 suite à une longue maladie, on donna son nom à la galerie du théâtre de verdure d'Alger.

 

Abdelhamid Benhaddouga (1925-1996) :

Né le 09 Janvier 1925 à El Mansourah (Bordj Bou Arreridj), Benhaddouga a suivi une double formation dans sa ville natale et à Constantine puis a « Djamâa Zeitouna » en Tunisie.

Dramaturge, journaliste et romancier, il est l’auteur de plusieurs œuvres théâtrales. « Le vent du sud » marque la naissance du roman algérien de langue arabe. Ce roman a été porté à l'écran par Slim Riad.

Dans « Djazia et les Derviches » publié en 1983, la femme prend une place importante, le mythe de Djazia prend une dimension nouvelle ; l’écrivain a à son actif trois recueils de nouvelles, deux traductions en arabe et plus de 200 pièces radiophoniques. 11 fut président du Conseil National de la Culture (1990) et vice-président du Conseil National de Consultation (1992). Ii meurt en 1996 après avoir enrichi la bibliothèque nationale et internationale grâce à son style magique et unique.

 

Mouloud Feraoun (1913-1962) :

Mouloud Feraoun né dans une famille rurale pauvre, le 8 Mars 1913 en haute Kabylie, tizihibel, dans la Daïra de Beni -Douala. IL Y fréquenta l’école qui le conduisit à l’EPS de Tizi-Ouzou puis à l’Ecole normale de Bouzareah ou il devint instituteur. Après avoir exercé son métier de pédagogue, près d'un quart de siècle en kabylie, La guerre de libération nationale l'amène au Clos - Salembier en 1957 .Nommé inspecteur de centres sociaux éducatifs en 1960 il est assassine par l'OAS le 15 mars 1962 a 3 jours du cessez le feu. Il laisse une dizaine d'ouvrages littéraires dont le journal 1955/1962 qui raconte au jour le jour les évènements de la guerre d'Algérie.

Son roman le fils du pauvre qui a eu un regain d'intérêt depuis les années 2000 (traduction aux USA 2003, en Espagne 2000, en Italic 2001,) sera édité au japon en 2015 et il a été vendu de par le monde à plus d'un million d'exemplaires.

- LE FILS DU PAUVRE 1950, LA TERRE ET LE SANG 1954 ...etc.

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A.P

 

Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA

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20/09/2015
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