(emission 07/1984) INSTRUMENTS DE MUSIQUE FOLKLORIQUE
Emission
07/1984
CARACTERISTIQUES
Dessinateur: KAMARDINE KRIM
Valeur faciale: 0,80 – 1,00 - 2,40 et 2,80 DA
Format: 37mm x 26mm
Dentelure: 15 x 14
Imprimeur: Harrison & Sons.
Procédé d'impression: Héliogravure.
Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 8,00 DA avec oblitération illustrée 1er jour.
Vente 1er jour: Les Jeudi 20 et Vendredi 21 Septembre 1984 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA - ORAN.
Vente générale: Le Samedi 22 Septembre 1984 dans tous les bureaux de poste.
N° Y&T: 818-819-820-821
N° AP : 489-490-491
INSTRUMENTS DE MUSIQUE FOLKLORIQUE
Variété des formes, originalité des sons, diversité de l’ornementation témoignent de la tradition encore vivace de l’artisanat et du goût pour les instruments de musique en Algérie.
A cordes, à vent ou à percussion, ils ne manquent pas de susciter curiosité et intérêt du fait de la simplicité de leur matériau tout comme ils revêtent parfois une utilité pratique réelle dans la vie quotidienne.
Cet artisanat populaire permet encore de nos jours, dans notre pays, de conférer à nos fêtes et cérémonies familiales toute la chaleur et la spontanéité du folklore de nos ancêtres et de leurs instruments de musique.
Cet instrument rudimentaire, confectionné à partir d’une demi-courge ronde africaine qui constitue la caisse et d’un bâton arqué garni de crin de cheval qui tient lieu d’archet, est exclusivement utilisé par les femmes targuies du Hoggar.
La partie ouverte de la caisse est recouverte d’une peau sur laquelle est fixée une seule corde en crin.
Cet instrument est utilisé par une soliste qui tire de l’unique corde des complaintes pleines de nostalgie et d’évocations lyriques.
Le guimber, instrument à trois cordes, est constitué d’une caisse en bois en forme de demi-poire munie d’un manche rond.
Il faisait partie des orchestres populaires des villes de l’Ouest algérien telles Tlemcen et Nedroma et parfois même à Alger.
Malheureusement, des instruments plus complets l’ont définitivement supplanté et il ne figure presque plus dans les formations dites populaires.
Une peau de chèvre savamment dépecée et complètement tondue puis tannée et huilée sert à emmagasiner l’air introduit en soufflant par l’intermédiaire d’un tube appelé djaâba.
A la base de la chekoua se trouve un bloc constitué de deux flûtes en roseau (zemmar), comportant chacune à son extrémité une corne de boeuf.
La sonorité à double ton obtenue à partir de cet instrument rappelle celle de la cornemuse.
Cet instrument est utilisé dans les régions de Biskra, Ouargla et Touggourt.
Confectionné à partir d’un tronc d’arbre taillé en fuseau à l’extérieur, creux à l’intérieur, il est accessoire domestique ou instrument de musique selon les circonstances.
Le tindi, en effet, possède une double utilité : il peut servir de mortier où l’on broie, à l’aide d’un pilon, certaines céréales ou alors égayer les occasions de réjouissances.
Pour cela, il suffit d’en recouvrir l’ouverture d’une peau de chameau bien tendue et mouillée qui sera frappée par les femmes, allègrement et à mains nues.
Instrument particulier des Touaregs, le tindi symbolise l’union et le mariage.
P.T.T
Par : CHAOUKI-LI-QACENTINA
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