CHAOUKI-LI-QACENTINA

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(emission 13/1981) NAVIRES ALGÉRIENS XVIIE ET XVIIIE SIÈCLES

Emission

13/1981

CARACTERISTIQUES

Dessinateur: ALI ALI-KHODJA

Valeur faciale: 0,60 et 1,60 DA

Format: 38,1mm x 31,4mm

Dentelure: 11 ½  x 11 ¾

Imprimeur: Courvoisier.

Procédé d'impression: Héliogravure.

Document philatélique: Une enveloppe 1er jour illustrée à 1,00 DA affranchie à 3,20 DA avec oblitération illustrée 1er jour.

Vente 1er jour: Les Jeudi 17 et Vendredi 18 Décembre 1981 dans les Recettes Principales des postes D'ADRAR-ECH-CHELIFF- LAGHOUAT-OUM EL BOUAGHI-BATNA -BEJAIA-BISKRA-BECHAR-BLIDA-BOUIRA-TAMANRASSET- TEBESSA - TLEMCEN- TIARET- TIZI-OUZOU-ALGER-DJELFA-JIJEL-SETIF-SAIDA -SKIKDA-SIDI BEL ABBES-ANNABA-GUELMA-CONSTANTINE-MEDEA -MOSTAGANEM-M'SILA-MASCARA-OUARGLA - ORAN.

Vente générale: Le Samedi 19 Décembre 1981 dans tous les bureaux de poste.

N° Y&T: 751-752

N° AP : 420-421

 

   


 

NAVIRES ALGÉRIENS XVIIE ET XVIIIE SIÈCLES

Dès le Moyen Âge, la course faisait rage sur les côtes de l’Afrique  du Nord. Khair-Eddine Barberousse s’empare du penon d’Alger en 1530, date à laquelle la Régence entre dans l’histoire de la marine. 

Après la défaite de Charles Quint devant Alger, en 1541, Hassan  Pacha arme de nombreux bâtiments qu’il lance dans la course sur  les côtes européennes. Toute la Méditerranée devient accessible à la flotte algérienne. 

Les raïs ont atteint des régions lointaines. Ils accostèrent sur les côtes de l’Islande en 1617 sous le commandement de Mourad Raïs,  Djaffar Raïs et Mustapha Gharnaout.

La course arrive à son  apogée aux XVIIe et XVIIIe siècles et se poursuit jusqu’au début du  XIXe siècle. La plupart des navires des corsaires étaient construits dans  la darse d’Alger. 

La galère La galère était principalement utilisée en Méditerranée et ne convenait que par beau temps. Elle passe pourtant dans l’océan Atlantique  en 1513. 

L’utilisation de la galère remonte à l’Antiquité. Elle a toujours occupé  une place importante dans les marines de guerre. Au milieu du  XVe siècle, la galère atteint son apogée : elle est armée de canons.  Bâtiment à rames, allant aussi à la voile, il gréait deux mâts portant  des voiles latines.

Sa longueur variait de 30 à 50 mètres et  sa largeur de 8 à 11 mètres.

Son équipage était de 120 à 300 hommes.  Les rames étaient manœuvrées par quatre ou cinq hommes  chacune. Le chebek Bâtiment à voiles et rames, utilisé aux XVIIe et XVIIIe siècles par la  marine algérienne, navire à trois mâts, dont ceux de misaine et d’artimon, inclinés vers l’avant, portant trois voiles latines enverguées sur des antennes et un foc amuré sur un beaupré, le chebek avait  la réputation d’être un redoutable marcheur en mer.

A l’arrière se  trouve la cabine ; la poupe débordait largement et le couronnement  arrière était très décoré. Il avait 36 m de long, 8,8 m de large, 5 m de hauteur sur la quille avant et 8 m2 à l’arrière. Il comptait douze sabords de 0,48 m x 0,60 m dont  les mantelets s’ouvraient horizontalement. 

La surface totale des voiles atteignait 662 m2 à quoi s’ajoutaient 20 avirons de 8 m de long manœuvrés par deux hommes chacun.

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P.T.T

Par : CHAOUKI-LI-QACENTIN

 

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30/04/2014
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